Sacrement du mariage et divorce

Publié le par YELBH

En France, le mariage doit être célébré en Mairie avant la cérémonie religieuse. L’officier de l’état civil donne lecture des articles du Code civil relatifs au mariage (art.75 al.3) après s’être assuré de l’identité des futurs conjoints et de leur libre consentement. Est créé alors, au nom de l’engagement des époux des « droits et obligations ».

Ces « droits et obligations » cessent à la mort de l’un des deux époux ou par une procédure juridique : le divorce.

Dans le sacrement du Mariage, l’engagement des époux « crée un lien » que rien ni personne ne peut ôter. L’Eglise ne se reconnaît pas le droit de délier « ceux que Dieu a unit ». Ainsi l’Eglise ne reconnaît pas le divorce.

Il peut être demandé à l’Eglise de vérifier si les conditions pour qu’il y ait lien étaient présentes au moment de l’engagement, c’est le Tribunal ecclésiastique qui peut alors dire que non, l’on parle alors de « nullité ».

Une personne divorcée civilement est donc considérée par l’Eglise comme toujours « liée » par l’engagement du sacrement de mariage.

Si cette personne contracte un « nouveau mariage civil » elle ne peut pas de nouveau recevoir le sacrement du mariage (le lien précédent n’a pas disparu). Elle ne demeure pas moins baptisée et membre de l’Eglise.

Son nouvel engagement civil, l’empêche de s’approcher de la réception du sacrement du pardon et de celui de l’Eucharistie. Elle ne demeure pas moins baptisée et membre de l’Eglise.

L’Eglise ne porte pas de jugement sur sa « nouvelle vie » mais l’invite à trouver les chemins d’ une vie spirituelle et chrétienne en cohérence avec son nouvel engagement…..c’est du reste la même invitation qui est faite sans cesse à tous les baptisés.

Son nouvel engagement civil crée bien une situation nouvelle « bloquée » contrairement à une personne divorcée non remariée.

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